Dernière mise à jour : 03/09/2024
L'orotone est un tirage noir et blanc sur une plaque de verre au dos de laquelle est appliquée de la dorure, qui transparaît dans les hautes lumières de l'image. Celle-ci devient noir et or.
Ce procédé historique date du XIXe siècle. Certains connaissent les orotones du photographe américain Edward S. Curtis, qui a passé plus de trente ans à dresser un inventaire des dernières tribus amérindiennes, peu après l'époque de la ruée vers l'or... Aujourd'hui plus que jamais les précieuses images-objets dorées connaissent un regain d'intérêt.
Procédé de prédilection de Caroline Chik depuis sept ans, l'orotone n'a plus de secret pour elle.
Au cours de ce stage, la spécialiste de l'orotone vous fait découvrir ce procédé rare et original, qui ajoutera des nuances dorées ou argentées à votre palette de photographe, d'artiste ou d'artisan.
Vous apprenez à préparer les plaques de verre, à les sensibiliser au gélatinobromure d'argent, à les tirer sous agrandisseur, à les virer en sépia et à les dorer à la manière de Curtis.
A l'issue de la formation, vous repartez avec au moins deux plaques 13 x 18 cm (orotone, silvertone, positif sur verre) tirées d'après votre propre image (argentique ou numérique), ainsi qu'un support de stage très détaillé récapitulant toutes les informations vous permettant de vous lancer de manière autonome dans l'aventure des images sur verre d'or et d'argent.
Acquérir la capacité et l'autonomie totale dans la réalisation de tirages argentiques sur verre et d'orotones, sur l'ensemble du processus, depuis la sensibilisation des plaques de verre jusqu'à la dorure.
Connaître tous les gestes, tous les matériaux et produits utilisés, leurs propriétés, leurs temps d'action, et leurs sources.
Présentiel, cours pratiques collectifs
• Évaluation de la satisfaction et de l'acquisition des compétences à chaud
• Mises en situation en fin de formation
• Évaluation à froid 3 à 6 mois plus tard
Photographe plasticienne, Caroline Chik est docteure en esthétique, sciences et technologies des arts, spécialité arts plastiques et photographie.
Elle est également formatrice spécialisée dans la photographie argentique et les procédés alternatifs, en particulier l'orotone.
Elle collabore avec des artistes en tant que tireuse de photographie argentique sur des supports spéciaux comme le verre.
Caroline a enseigné à l'université de Montréal, l'université de Picardie et dans des écoles d'enseignement supérieur. Elle est l'auteure de conférences, d'articles de recherche et de l'ouvrage L'Image paradoxale. Fixité et mouvement, issu de sa thèse.
Ses orotones et photographies sur verre sont exposés régulièrement au Mesnil Le Roi, à Paris et à Arles (Little Big Galerie).
Ingénierie de formation professionnelle Conseil Intelligence collective Expertise en procédés photographiques alternatifs et historiques Enseignement
Caroline Chik est formatrice en procédés de photographie anténumériques et alternatifs, spécialisée dans le tirage argentique sur divers supports, en particulier l’orotone, qu’elle pratique depuis 2016 et dont elle est la spécialiste en France.
Egalement tireuse d’art, elle répond à des commandes pour des tirages argentiques sur des supports spéciaux (verre, tissu…) et pour la réalisation d’orotones.
Elle crée également des bijoux photo argentiques au sein de son atelier de photographie artisanale Arsiloé depuis 2014.
Titulaire d’un doctorat en esthétique, sciences et technologies des arts, spécialité arts plastiques et photographie, elle a enseigné à l'université de Montréal, l'université de Picardie et dans des écoles d’enseignement supérieur. Elle est l’auteure de conférences, d’articles de recherche et de l’ouvrage L'Image paradoxale. Fixité et mouvement, issu de sa thèse.
Egalement photographe plasticienne, Caroline expose ses œuvres depuis vingt-cinq ans en France et à l’étranger, et a remporté plusieurs prix. Ses orotones et autres photographies issues de procédés alternatifs sont régulièrement exposés aux rencontres d’Arles et à Paris, via Little Big Galerie, mais également à la galerie Daguerre (Paris), la galerie Openbach (Vincennes) ou encore au Festival Les Photographiques du Mans et La Friche Belle de mai à Marseille.